La lecture de ta newsletter est glaçante, mais tristement nécessaire. Au-delà de la censure (que l'on pourrait voir arriver en France, même si le fait de ne pas être un état fédéral nous aide en ce sens - pour l'instant), cela me fait réfléchir à la manière dont nous lecteurices sommes manipulées par les grands groupes qui poussent des livres et nous font croire que ce sont eux qui dominent le paysage littéraire ou reflètent une réalité alors qu'ils participent à la façonner.
Merci Marion, c'est un énorme sujet évidemment. Pour moi ta newsletter sur le sujet des grands groupe d'édition fait référence sur le sujet. Tirons le fil pour oser l'utopie
Super intéressant, merci Julia. Dans ces moments je pense forcément à la littérature jeunesse et adolescente qui est souvent traversée par une volonté de changer le regard sur pas mal de sujets de société et ce dès le plus jeune âge (ce que les réacs détestent of course).
Super intéressant (et effrayant) ! C'est justement le sujet du dernier roman de Marc Levy, La librairie des livres interdits (avec un libraire qui fait donc de la résistance) :)
C’est mal connaître la problématique LGBT que d’insinuer qu’elle est là pour tuer la naïveté et l’innocence des enfants.
Et si vous persistez dans l’idée (puisque l’on parle de littérature ici) que le sujet n’était pas abordé, je vous invite à consulter ce lien wikipedia (https://fr.wikipedia.org/wiki/LGBT_dans_la_litt%C3%A9rature) en espérant que vous ne serez pas complotiste au point de penser que le “lobby” LGBT a réussi à “pervertir” certains livres au cours des siècles.
Et pour finir, car je refuse de penser que quelqu’un qui apprécie la littérature et suit “Aux livres etc.” refuse de se remettre en question, vous invite à fréquenter ne serait-ce qu’une fois des gens aux identités différentes de la votre et d’essayer de vous mettre à leur place. (Ce qui au final est peut être un des objectifs d’un livre : se mettre à la place du héros !)
Merci pour cette belle reflection.. et ça me fait plaisir de me penser dans la resistance à l'extrême-droite à mon humble niveau avec mon cercle litteraire.. :) mais en effet chaque petite action mise à coté d'une autre et additionnée à celle des autres peut donner un mouvement voire même une revolution..
Hello entre passionné de littérature on peut tout se dire avec légèreté vérité et élégance…bref avec intelligence.
Je ne partage pas ton point de vue.
Est ce normal que sous le mandat de Joe Biden on ai commencé à insidieusement faire rentrer les livres pro LGBTQ dans les bibliothèques des élèves (collégiens). J’ai vu un reportage et c’est assez flippant. Je crois qu’il y a de quoi alarmer plus d’un parent. Ce n’est pas Ie lobby LGBTQ qui pose problème ici, mais bien quelque part une volonté de tuer la part de naïveté et d’innocence qu’il y a dans chaque enfant, ils sont les fragiles et ont d’autres problèmes en tête que l’orientation sexuel et le genre.
Traitez moi de conservateur, d’affreux fasciste, mais reconnaissons le, ceux qui sont nés au siècle précédent ne se posaient pas ces questions, qui quelque part empoisonne le cerveaux des plus petits.
Merci pour ton commentaire et l’ouverture de la discussion. Je ne crois pas pour ma part que taire quelque chose indique qu’il n’y ait pas de problème, bien au contraire. Le silence sur ces sujets crée du refoulement, du déni, de l’aliénation. L’adolescence est a priori précisément l’âge auquel les questions d’ordre sexuelles naissent avec la puberté.
Je n’ai pas vu le reportage que tu cites mais j’ai lu la liste des livres interdits US et certains (comme les culottées par exemple) me semblent incompréhensibles.
L’ouverture à tous types de sujets se fait plus intelligemment comme tu l’indiques avec la littérature, évitons donc d’interdire des ouvrages qui questionnent, interrogent le statu quo et ouvrent à un apaisement des individus et du collectif.
L’idée de « lobby » LGBT est utilisée par des groupes opposés aux droits LGBT+ pour délégitimer leurs revendications. Elle fonctionne comme une théorie du complot qui prétend que les personnes LGBT+ exercent une influence disproportionnée sur les gouvernements, les médias ou les institutions. Cette rhétorique cherche à susciter la méfiance et à justifier des politiques discriminatoires, tout en détournant l’attention des véritables questions de justice sociale. C’est donc une simplification fallacieuse qui sert à caricaturer et à discréditer des luttes légitimes pour les droits humains.)
Ces questions « n’empoisonnent » pas le cerveau des petits, elles leur présentent le monde tel qu’il est afin qu’ils puissent s’y sentir bien. Qu’ils soient concernés ou non par les questions LGBT. Elles « empoisonnent » seulement la vision fermée de la génération précédente.
Demandez-vous toujours qui est derrière les reportages que vous regardez, et quels intérêts politiques ils servent.
Merci pour cette édition, extrêmement intéressante et nécessaire.
J'ajouterai une autre forme de censure, plus insidieuse, mais qui en tant qu'écrivain m'inquiète : celle des corrections réclamées aux auteurs pour ne pas choquer/déranger le public et faire obstacle aux ventes.
Un de mes amis écrivains témoignait récemment qu'il avait été obligé de changer la fin de son roman young adult parce qu'il fallait une "happy ending" et qu'une héroïne enceinte à la fin de l'histoire n'en était forcément pas une. Cela risquait de faire un "bad buzz" sur les réseaux sociaux !
La liberté d'expression des auteurs a certes pour limite le respect de la Loi, mais n'est-elle pas aussi progressivement restreinte par les opinions dominantes ? La censure ne vient pas toujours que des Etats.
Si même en littérature, on ne peut plus questionner, déranger, tester d'autres manières de pensée, alors où pourra-t-on le faire ?
Merci pour ton commentaire et ce point très intéressant. Je prévois un article sur ce principe de « sur protection » qui règne parfois notamment avec le sujet des sensitivity readers, qui fait polémique.
La lecture de ta newsletter est glaçante, mais tristement nécessaire. Au-delà de la censure (que l'on pourrait voir arriver en France, même si le fait de ne pas être un état fédéral nous aide en ce sens - pour l'instant), cela me fait réfléchir à la manière dont nous lecteurices sommes manipulées par les grands groupes qui poussent des livres et nous font croire que ce sont eux qui dominent le paysage littéraire ou reflètent une réalité alors qu'ils participent à la façonner.
Bref, tu m'as plongée en dystopie, Julia !
Merci Marion, c'est un énorme sujet évidemment. Pour moi ta newsletter sur le sujet des grands groupe d'édition fait référence sur le sujet. Tirons le fil pour oser l'utopie
Ouiiii, et même une protopie ! Le futur qu’on veut :) Pas de censure, mais de la contextualisation !
Patriartech sur ma liste de livres à me procurer rapidement 😊
J’avoue que je découvre ce concept 🫣 je sens que ça va changer ma vie
J’en parlais dans mon essai et je l’évoque dans ma lettre de dimanche :) C’est très empouvoirant de se dire qu’on créer notre futur.
Toujours un talent pour l'écriture et trouver des sujets passionnants, Julia !
Merci, très touchée par ton commentaire 🙏
Super intéressant, merci Julia. Dans ces moments je pense forcément à la littérature jeunesse et adolescente qui est souvent traversée par une volonté de changer le regard sur pas mal de sujets de société et ce dès le plus jeune âge (ce que les réacs détestent of course).
Merci pour cette lettre Julia, et pour les livres que tu recommandes à la fin !
J'aurais aimé dire "avec plaisir"... 😉 Merci pour ton commentaire
Super intéressant (et effrayant) ! C'est justement le sujet du dernier roman de Marc Levy, La librairie des livres interdits (avec un libraire qui fait donc de la résistance) :)
J’étais passée à côté de cette info, merci ! Un sujet décidément bien d’actualité
Une vidéo intéressante pour aller plus loin sur le sujet de la censure aux US : https://www.instagram.com/reel/DFMRI8YCXr9/
Cher Louis-Joseph,
C’est mal connaître la problématique LGBT que d’insinuer qu’elle est là pour tuer la naïveté et l’innocence des enfants.
Et si vous persistez dans l’idée (puisque l’on parle de littérature ici) que le sujet n’était pas abordé, je vous invite à consulter ce lien wikipedia (https://fr.wikipedia.org/wiki/LGBT_dans_la_litt%C3%A9rature) en espérant que vous ne serez pas complotiste au point de penser que le “lobby” LGBT a réussi à “pervertir” certains livres au cours des siècles.
Et pour finir, car je refuse de penser que quelqu’un qui apprécie la littérature et suit “Aux livres etc.” refuse de se remettre en question, vous invite à fréquenter ne serait-ce qu’une fois des gens aux identités différentes de la votre et d’essayer de vous mettre à leur place. (Ce qui au final est peut être un des objectifs d’un livre : se mettre à la place du héros !)
Merci pour cette belle reflection.. et ça me fait plaisir de me penser dans la resistance à l'extrême-droite à mon humble niveau avec mon cercle litteraire.. :) mais en effet chaque petite action mise à coté d'une autre et additionnée à celle des autres peut donner un mouvement voire même une revolution..
:)
Merci pour cette touche d’espoir 🙏
Effrayant Oo
Espérons inverser cette tendance bien effrayante en effet
Hello entre passionné de littérature on peut tout se dire avec légèreté vérité et élégance…bref avec intelligence.
Je ne partage pas ton point de vue.
Est ce normal que sous le mandat de Joe Biden on ai commencé à insidieusement faire rentrer les livres pro LGBTQ dans les bibliothèques des élèves (collégiens). J’ai vu un reportage et c’est assez flippant. Je crois qu’il y a de quoi alarmer plus d’un parent. Ce n’est pas Ie lobby LGBTQ qui pose problème ici, mais bien quelque part une volonté de tuer la part de naïveté et d’innocence qu’il y a dans chaque enfant, ils sont les fragiles et ont d’autres problèmes en tête que l’orientation sexuel et le genre.
Traitez moi de conservateur, d’affreux fasciste, mais reconnaissons le, ceux qui sont nés au siècle précédent ne se posaient pas ces questions, qui quelque part empoisonne le cerveaux des plus petits.
Merci pour ton commentaire et l’ouverture de la discussion. Je ne crois pas pour ma part que taire quelque chose indique qu’il n’y ait pas de problème, bien au contraire. Le silence sur ces sujets crée du refoulement, du déni, de l’aliénation. L’adolescence est a priori précisément l’âge auquel les questions d’ordre sexuelles naissent avec la puberté.
Je n’ai pas vu le reportage que tu cites mais j’ai lu la liste des livres interdits US et certains (comme les culottées par exemple) me semblent incompréhensibles.
L’ouverture à tous types de sujets se fait plus intelligemment comme tu l’indiques avec la littérature, évitons donc d’interdire des ouvrages qui questionnent, interrogent le statu quo et ouvrent à un apaisement des individus et du collectif.
(Et je précise : le « lobby » LGBT n’existe pas.
L’idée de « lobby » LGBT est utilisée par des groupes opposés aux droits LGBT+ pour délégitimer leurs revendications. Elle fonctionne comme une théorie du complot qui prétend que les personnes LGBT+ exercent une influence disproportionnée sur les gouvernements, les médias ou les institutions. Cette rhétorique cherche à susciter la méfiance et à justifier des politiques discriminatoires, tout en détournant l’attention des véritables questions de justice sociale. C’est donc une simplification fallacieuse qui sert à caricaturer et à discréditer des luttes légitimes pour les droits humains.)
(Il faut faire attention au sens des mots)
Ces questions « n’empoisonnent » pas le cerveau des petits, elles leur présentent le monde tel qu’il est afin qu’ils puissent s’y sentir bien. Qu’ils soient concernés ou non par les questions LGBT. Elles « empoisonnent » seulement la vision fermée de la génération précédente.
Demandez-vous toujours qui est derrière les reportages que vous regardez, et quels intérêts politiques ils servent.
Merci pour cette édition, extrêmement intéressante et nécessaire.
J'ajouterai une autre forme de censure, plus insidieuse, mais qui en tant qu'écrivain m'inquiète : celle des corrections réclamées aux auteurs pour ne pas choquer/déranger le public et faire obstacle aux ventes.
Un de mes amis écrivains témoignait récemment qu'il avait été obligé de changer la fin de son roman young adult parce qu'il fallait une "happy ending" et qu'une héroïne enceinte à la fin de l'histoire n'en était forcément pas une. Cela risquait de faire un "bad buzz" sur les réseaux sociaux !
La liberté d'expression des auteurs a certes pour limite le respect de la Loi, mais n'est-elle pas aussi progressivement restreinte par les opinions dominantes ? La censure ne vient pas toujours que des Etats.
Si même en littérature, on ne peut plus questionner, déranger, tester d'autres manières de pensée, alors où pourra-t-on le faire ?
Merci pour ton commentaire et ce point très intéressant. Je prévois un article sur ce principe de « sur protection » qui règne parfois notamment avec le sujet des sensitivity readers, qui fait polémique.
Hâte de lire cet article !
Il faut que je documente un peu plus mais ça arrivera promis 😊