Mais qui peut bien se permettre d’acheter des livres ? Devient-on riche en éditant des romans ? À qui profite le livre ? Où l’on parle moula et littérature.
J'ai eu un enfant 😅. Tout mon salaire partait pour l'assitante maternelle et je n'ai pas fait ma rééducation abdominale correctement donc le dos a claqué.
J'avais fait une expérience il y a quelques mois. A chaque fois que j'empruntais un livre en médiathèque, je notais le prix de vente en librairie. Et bien en 3 mois, j'en avais virtuellement pour plus de 200 euros de livres, mangas et BD. Donc gouffre financier je ne sais pas mais ce qui est sur c'est que pour les gros lecteurs et lectrices (ceux qui ne sont pas inondés de service presse), le livre, c'est un réel budget.
Et pour le coup, l'abonnement en médiathèque est très très vite amorti. Je constate aussi qu'ils ont les nouveautés bien plus rapidement qu'il y a quelques années et c'est très bien pour le dynamisme de ces structures.
Pour rebondir sur un commentaire précédent☺️Oui, les gens se plaignent du prix des places de cinéma, des prix des abonnements aux plateformes de streaming et des prix des manèges de fête foraine. Le ressenti de vie chère est réel.
Pour ma part, j’achète de seconde main, des livres qui ne sont plus édités. Mais je refuse de participer à la spéculation qui ne profite pas aux auteurs et aux producteurs : je refuse d’acheter plus cher que le prix initial de vente.
Je suis très partagée, quant à la seconde vie de mes propres Bibliothèques: revendre les livres ? Les donner ? Quand je les donne, c’est souvent à des écoles, des maisons de retraite, des institutions qui ont peu de moyens pour acheter des livres.
Je revends une fois tous les 10 ans je pense : en général, je déménage, et j’ai besoin de me débarrasser d’un certain nombre de livres rapidement. C’est une solution de facilité pour désencombrer ma Bibliotheque, pas un système ni un calcul économique.
Je suis d’accord que la seconde main peut paraître vertueuse, mais que cela ne fait pas vivre le monde du livre.
J’aimerais savoir si les chiffres sont les mêmes pour les versions numériques ?
J’ai toujours un pincement au cœur, lorsque mes amis publient numériquement ou à la demande, via Amazon, parce que c’est plus simple. Même pas pour une question de revenus ou de visibilité, c’est simplement plus simple.
Cependant, par soutien et intérêts pour leur production, il m’arrive d’acheter la version numérique, de leurs livres, ou la version papier à la demande.
Merci pour cette réponse détaillée et éclairante. Les livres qui ne sont plus édités sont clairement un marché à part et ça devrait être le gros de l'occasion (son principal atout en tout cas, c'est certain !). Je n'ai pas assez approfondi le livre numérique pour pouvoir répondre à ces questions, mais le dilemme peut en effet se présenter, surtout lorsqu'il s'agit d'amis. Affaire à suivre ☺️
J’achète mes livres neufs, en grand format tres souvent si je suis impatiente de lire l’auteur. Mais ces derniers temps, j’ai de plus en plus l’impression pour payer du vent, de l’auto fiction doloriste déguisée et c’est décevant. Je reviens peu à peu au format poche et ne me laisse moins happer par les sirènes du marketing, et au final je fais de belles découvertes !
Tu as suivi les résolutions que j'ai lâchement abandonnées, bravo ! 😄 Les parutions vont tellement vite que ça me parait très sage et judicieux (même si je succombe encore beaucoup aux sirènes).
Si j'ai choisi l'auto-édition pour ma future série, c'est en grande partie pour l'aspect financier (meilleure rémunération). Mais ce n'est pas une solution idéale, pas faite pour tout le monde, et il y a plein d'autres soucis... Si l'on considère uniquement cet aspect, je pense que le meilleur compromis pour un auteur, c'est d'être hybride (publié à la fois en maison d'édition et en auto-édition). Encore faut-il trouver une maison d'édition, mais ça c'est un autre problème.
Je fais mes tout premiers pas sur substack, et je tombe sur cette newsletter (très intéressante, merci !) - bon, en tant que lectrice (et romancière publiée déjà plusieurs fois), eh bien j'avoue que je me suis fait maintes fois la même réflexion "j'attendrai le poche" ces dernières années. Y compris pour mes propres ouvrages publiés.
D'autant que je doute vraiment qu'il s'agisse toujours (ou seulement) de contraintes liées au coût de production. Sinon, comment expliquer que 2 romans (brochés ou reliés, peu importe) faisant le même poids, ayant un nombre de pages similaire, soient vendus avec plus de 5 € d'écart selon qu'ils sont destinés au rayon jeunesse ou adulte ?
Résultat, je fais comme tout le monde : je vais en bibliothèque, je conseille d'aller en bibliothèque, ou j'attends le poche (avec incertitude, puisque pour avoir un poche, il faut d'abord que le GF se vende, et bien).
Et comme je prévois à l'avenir de publier (au moins partiellement) en autoédition, ce genre de question me tarabiscote encore plus.
Merci pour ce témoignage. L’édition jeunesse comporte je pense des subtilités qui m’échappent mais c’est assez opaque c’est certain. Vive les bibliothèques en tout cas !
Tu penses qu'il y a un nagori des livres aussi alors si tu es prête à ranger ta biblio par saison. Des livres qui auraient une saveurs particulières quand on les lirait fin début mars plutôt que fin juin. j'aime trop l'idée.
J’adore l’idée de classer la bibliothèque par saison (et je vois que je ne suis pas la seule, y’a un truc à faire !). J’ai lu beaucoup de poche et j’adore les bibliothèques, mais c’est aussi un plaisir d’avoir des versions brochées avec de belles couvertures !
J'ai lu ce newsletter pendant qu'il neigeait. :) Très intéressant! As-tu cherché/trouvé des informations au sujet du choix des prix pour la litérature "d'importation"? Je reste souvent bouche bée quand j'achète des livres qui viennent de la Grande-Bretagne ou de la France, par exemple, et compare les prix en Francs Suisses à ceux en Livres ou Euros - j'ai l'impression qu'il ne s'agit pas d'une simple conversion. Mais bon, il faut dire que c'est là un aspect un peu aride... !
Je n'ai pas creusé ce sujet en effet, je présume que c'est lié à des frais d'importation de la culture (pour favoriser les initiatives locales). Je me pencherai sur la question, merci de la soulever.
Oui, les livres de poche ont fortement augmenté. Aujourd'hui ils sont à 9,90 € et certains dépassent même les 10 € donc quand vous lisez bcp ça devient un gouffre financier.
Oui, les livres de poche ont fortement augmenté. Aujourd'hui ils sont à 9,90 € et certains dépassent même les 10 € donc quand vous lisez bcp ça devient un gouffre financier.
Je suis convaincu (comme je l'étais pour la musique il y a 20 ans) que l'accès pour prix d'un abonnement forfaitaire à des bibliothèques universelles de plusieurs millions de livres, pour ceux que la lecture sur support numérique ne rebute pas, aurait bien des vertus (y compris économiques) pour la chaîne de valeur du livre, et serait même plus vertueux pour le livre qu'il ne l'est en réalité pour la musique.
Aha, je fus libraire dans une autre vie, je confirme qu'il faut aimer vivre de livre et d'eau fraîche ( et avoir un dos musclé)
Un vrai sacerdoce ! Bravo. Si ce n'est pas déplacé, est-ce que je peux te demander ce qui t'a fait changer de voie ?
J'ai eu un enfant 😅. Tout mon salaire partait pour l'assitante maternelle et je n'ai pas fait ma rééducation abdominale correctement donc le dos a claqué.
🙏 j’espère que ça va mieux aujourd’hui. Je comprends amplement le changement de situation
J'ai régulièrement des douleurs lombaires mais ça va mieux 😊
Classer sa bibliothèque par saison, quelle idée fantastique ! 🤩
J’ai des dilemmes sur certains livres donc je n’arriverai pas à sauter le pas, bien trop maniaque ! Mais si tu le fais j’exige une photo détaillée 😅
Oui il faudrait avoir une partie inclassable 😁
Et il faudrait parfois plusieurs exemplaires du même roman pour le glisser à deux endroits 🫣 un vrai gouffre
Merci pour cet article détaillé.
J'avais fait une expérience il y a quelques mois. A chaque fois que j'empruntais un livre en médiathèque, je notais le prix de vente en librairie. Et bien en 3 mois, j'en avais virtuellement pour plus de 200 euros de livres, mangas et BD. Donc gouffre financier je ne sais pas mais ce qui est sur c'est que pour les gros lecteurs et lectrices (ceux qui ne sont pas inondés de service presse), le livre, c'est un réel budget.
Et pour le coup, l'abonnement en médiathèque est très très vite amorti. Je constate aussi qu'ils ont les nouveautés bien plus rapidement qu'il y a quelques années et c'est très bien pour le dynamisme de ces structures.
Pour rebondir sur un commentaire précédent☺️Oui, les gens se plaignent du prix des places de cinéma, des prix des abonnements aux plateformes de streaming et des prix des manèges de fête foraine. Le ressenti de vie chère est réel.
Merci pour ce retour d’expérience très parlant. On ne soulignera jamais assez le rôle crucial de ces structures
Pour ma part, j’achète de seconde main, des livres qui ne sont plus édités. Mais je refuse de participer à la spéculation qui ne profite pas aux auteurs et aux producteurs : je refuse d’acheter plus cher que le prix initial de vente.
Je suis très partagée, quant à la seconde vie de mes propres Bibliothèques: revendre les livres ? Les donner ? Quand je les donne, c’est souvent à des écoles, des maisons de retraite, des institutions qui ont peu de moyens pour acheter des livres.
Je revends une fois tous les 10 ans je pense : en général, je déménage, et j’ai besoin de me débarrasser d’un certain nombre de livres rapidement. C’est une solution de facilité pour désencombrer ma Bibliotheque, pas un système ni un calcul économique.
Je suis d’accord que la seconde main peut paraître vertueuse, mais que cela ne fait pas vivre le monde du livre.
J’aimerais savoir si les chiffres sont les mêmes pour les versions numériques ?
J’ai toujours un pincement au cœur, lorsque mes amis publient numériquement ou à la demande, via Amazon, parce que c’est plus simple. Même pas pour une question de revenus ou de visibilité, c’est simplement plus simple.
Cependant, par soutien et intérêts pour leur production, il m’arrive d’acheter la version numérique, de leurs livres, ou la version papier à la demande.
Merci pour cette réponse détaillée et éclairante. Les livres qui ne sont plus édités sont clairement un marché à part et ça devrait être le gros de l'occasion (son principal atout en tout cas, c'est certain !). Je n'ai pas assez approfondi le livre numérique pour pouvoir répondre à ces questions, mais le dilemme peut en effet se présenter, surtout lorsqu'il s'agit d'amis. Affaire à suivre ☺️
Merci pour ce contenu !
J’achète mes livres neufs, en grand format tres souvent si je suis impatiente de lire l’auteur. Mais ces derniers temps, j’ai de plus en plus l’impression pour payer du vent, de l’auto fiction doloriste déguisée et c’est décevant. Je reviens peu à peu au format poche et ne me laisse moins happer par les sirènes du marketing, et au final je fais de belles découvertes !
Tu as suivi les résolutions que j'ai lâchement abandonnées, bravo ! 😄 Les parutions vont tellement vite que ça me parait très sage et judicieux (même si je succombe encore beaucoup aux sirènes).
Si j'ai choisi l'auto-édition pour ma future série, c'est en grande partie pour l'aspect financier (meilleure rémunération). Mais ce n'est pas une solution idéale, pas faite pour tout le monde, et il y a plein d'autres soucis... Si l'on considère uniquement cet aspect, je pense que le meilleur compromis pour un auteur, c'est d'être hybride (publié à la fois en maison d'édition et en auto-édition). Encore faut-il trouver une maison d'édition, mais ça c'est un autre problème.
Une piste intéressante pour les auteurs, merci pour ton retour
Super intéressant, je rejoins totalement les alternatives que tu présentes.
En tant que grande fan du format poche, des bouquinistes et de la seconde main ça me parle.
(et j'ai adoré cette introduction sur les saisons)
Merci ! J’ai bien l’impression que l’idée de lier littérature et saisons fait son petit chemin 😊
Je fais mes tout premiers pas sur substack, et je tombe sur cette newsletter (très intéressante, merci !) - bon, en tant que lectrice (et romancière publiée déjà plusieurs fois), eh bien j'avoue que je me suis fait maintes fois la même réflexion "j'attendrai le poche" ces dernières années. Y compris pour mes propres ouvrages publiés.
D'autant que je doute vraiment qu'il s'agisse toujours (ou seulement) de contraintes liées au coût de production. Sinon, comment expliquer que 2 romans (brochés ou reliés, peu importe) faisant le même poids, ayant un nombre de pages similaire, soient vendus avec plus de 5 € d'écart selon qu'ils sont destinés au rayon jeunesse ou adulte ?
Résultat, je fais comme tout le monde : je vais en bibliothèque, je conseille d'aller en bibliothèque, ou j'attends le poche (avec incertitude, puisque pour avoir un poche, il faut d'abord que le GF se vende, et bien).
Et comme je prévois à l'avenir de publier (au moins partiellement) en autoédition, ce genre de question me tarabiscote encore plus.
Merci pour ce témoignage. L’édition jeunesse comporte je pense des subtilités qui m’échappent mais c’est assez opaque c’est certain. Vive les bibliothèques en tout cas !
Et qui peut bien se permettre d'en écrire :) ?
Tu penses qu'il y a un nagori des livres aussi alors si tu es prête à ranger ta biblio par saison. Des livres qui auraient une saveurs particulières quand on les lirait fin début mars plutôt que fin juin. j'aime trop l'idée.
Il faut que j’en parle à Ryoko Sekiguchi 😄
Allons-y !
J’adore l’idée de classer la bibliothèque par saison (et je vois que je ne suis pas la seule, y’a un truc à faire !). J’ai lu beaucoup de poche et j’adore les bibliothèques, mais c’est aussi un plaisir d’avoir des versions brochées avec de belles couvertures !
Tu résumes bien ma situation schizophrène merci
J'ai lu ce newsletter pendant qu'il neigeait. :) Très intéressant! As-tu cherché/trouvé des informations au sujet du choix des prix pour la litérature "d'importation"? Je reste souvent bouche bée quand j'achète des livres qui viennent de la Grande-Bretagne ou de la France, par exemple, et compare les prix en Francs Suisses à ceux en Livres ou Euros - j'ai l'impression qu'il ne s'agit pas d'une simple conversion. Mais bon, il faut dire que c'est là un aspect un peu aride... !
Je n'ai pas creusé ce sujet en effet, je présume que c'est lié à des frais d'importation de la culture (pour favoriser les initiatives locales). Je me pencherai sur la question, merci de la soulever.
Oui, les livres de poche ont fortement augmenté. Aujourd'hui ils sont à 9,90 € et certains dépassent même les 10 € donc quand vous lisez bcp ça devient un gouffre financier.
Oui, les livres de poche ont fortement augmenté. Aujourd'hui ils sont à 9,90 € et certains dépassent même les 10 € donc quand vous lisez bcp ça devient un gouffre financier.
Bonjour, je vous invite, ainsi que vos lecteurs, à lire un article (gratuit) documenté que j'ai publié il y a un an sur "La révolution numérique du livre qui vient" : https://open.substack.com/pub/makno/p/la-revolution-numerique-du-livre?r=wkrl&utm_campaign=post&utm_medium=web.
Je suis convaincu (comme je l'étais pour la musique il y a 20 ans) que l'accès pour prix d'un abonnement forfaitaire à des bibliothèques universelles de plusieurs millions de livres, pour ceux que la lecture sur support numérique ne rebute pas, aurait bien des vertus (y compris économiques) pour la chaîne de valeur du livre, et serait même plus vertueux pour le livre qu'il ne l'est en réalité pour la musique.
Merci je vais le lire avec attention.
Classer ses livres par saison !!! C'est une excellente idée !!!
je compte sur toi pour le faire ☺️
Le prix du livre, c’est la précarité des auteurices. Merci pour cette newsletter toujours aussi riche !
Eh oui ça c'est le plus gros sujet d'entre tous qui mériterait une newsletter dédiée